L'Azerbaidjian è un piccolo Stato enclave che confina con la Turchia,la Russia, la Georgia l'Armenia, l'Iran ed è bagnato dal Mar Caspio e con lo sfondo i monti Caucasici.
Ebbene questo piccolo Paese è un punto strategico per il gas ed il petrolio ed è in pieno boom anche dal punto di vista dell'innovazione tecnologica
Lo dimostra il fatto che già da alcuni mesi sia stato lanciato un satellite di telecomunicazione. Nel 2016 sarà posto in orbita un satellite dedicato alle osservazioni della terra e nel 2017 sarà lanciato un secondo satellite per telecomunicazioni.
Hollande . Président . Pussy Riot . Vladimir Poutine . droits de l'homme . france . pirates
Azerbaïdjan : des nouvelles d'un pays en plein boom
Retranché aux confins de la Turquie, enclavé entre la Russie au nord et l'Iran au Sud, l'Azerbaïdjan se fait discret sur la scène internationale. Ce petit pays de 86 600 km2 (la France en fait plus de 640 000) est pourtant, depuis quelques années, le théâtre d'un d'un essor important, porté par des réserves de pétrole et de gaz importantes, manne providentielle réinjectée dans son développement.
L'accès à l'économie de marché vécu comme une délivrance
Libérée de l'orbite et des oukases russes lors de l'effondrement du bloc communiste, l'Azerbaïdjan déclare son indépendance dans la foulée, le 30 août 1991. Meurtri par deux siècles de présence russe qui se sont soldées, climax funèbre, par l'épisode du "Janvier noir", durant lequel 137 habitants de Bakou (la capitale) périrent sous les balles soviétiques, le pays doit panser ses blessures. Les réserves de pétrole considérables sur lesquelles il repose l'y aideront.
Cet affranchissement annonce le début d'une période prospère pour le pays, dont le PNB est représenté à presque 50% par la production pétrolière et gazière. Une richesse souterraine qui constitue son poumon économique et perfuse allègrement les secteurs secondaire et tertiaire (construction, banques, services...).
Pourtant, loin de se reposer sur ses acquis, l'Azerbaïdjan ne cache pas son souhait de s'inscrire à la pointe d'autres domaines. Ainsi en va-t-il des Télécoms. Ilham Aliyev, Président du pays, confie ainsi en marge du BakuTel, salon annuel dédié aux nouvelles technologies : “Nous avions annoncé que 2013 serait l’année des technologies de l’information et de la communication. La raison principale en est le lancement du premier satellite azéri. Nous sommes devenus un pays doté de sa propre industrie spatiale. Ce satellite est placé sous le contrôle total de spécialistes azéris. Nous projetons de poursuivre ce programme.”
L'Azerbaïdjan compte bien profiter de son emplacement géographique stratégique pour capter de nouveaux marchés. A la croisée de l'Asie Mineure et de l'Occident, le pays attire de plus en plus d'investisseurs venus d'Europe, du Japon ou des Etats-Unis. Et le PIB s'en ressent. Ce dernier a fait un bond de 5,7% en 2013, augmentant de 1,3% dans le secteur pétrolier et de 9,5% dans les autres secteurs.
Du mieux sur le plan des droits de l'Homme
Jusqu'à présent, l'Azerbaïdjan était rarement cité dans les universités et les diners mondains comme un parangon de vertu. Une absence au tableau d'honneur qui pourrait bien être rattrapée très bientôt.
Des avancées majeures ont eu lieu. Ainsi, en 2006, le parlement azerbaïdjanais fait voter une loi garantissant l'égalité des genres, mettant l'accent sur l'égalité des chances lors des recrutements, des promotions justes et des salaires contrôlés. Si la société azerbaïdjanaise reste largement patriarcale, l'actuel gouvernement azéri tend à vouloir gommer la discrimination à l'égard des femmes. Notons par exemple que 14% des juges du pays sont des femmes ou encore que le Parlement ne compte "plus que" 84% d'hommes, contre 89% en 2005. De la même manière, le nombre de femmes élues aux conseils municipaux a augmenté de 4% entre 2004 et 2009, pour s'établir à 26,5%. Pas encore tout à fait la parité, mais on s'en approche.
Un constat symptomatique de la situation d'ensemble en Azerbaïdjan : si d'importants progrès y sont encore à effectuer sur le plan des droits de l'Homme, le cheminement suivi semble prendre la bonne direction.
L'accès à l'économie de marché vécu comme une délivrance
Libérée de l'orbite et des oukases russes lors de l'effondrement du bloc communiste, l'Azerbaïdjan déclare son indépendance dans la foulée, le 30 août 1991. Meurtri par deux siècles de présence russe qui se sont soldées, climax funèbre, par l'épisode du "Janvier noir", durant lequel 137 habitants de Bakou (la capitale) périrent sous les balles soviétiques, le pays doit panser ses blessures. Les réserves de pétrole considérables sur lesquelles il repose l'y aideront.
Cet affranchissement annonce le début d'une période prospère pour le pays, dont le PNB est représenté à presque 50% par la production pétrolière et gazière. Une richesse souterraine qui constitue son poumon économique et perfuse allègrement les secteurs secondaire et tertiaire (construction, banques, services...).
Pourtant, loin de se reposer sur ses acquis, l'Azerbaïdjan ne cache pas son souhait de s'inscrire à la pointe d'autres domaines. Ainsi en va-t-il des Télécoms. Ilham Aliyev, Président du pays, confie ainsi en marge du BakuTel, salon annuel dédié aux nouvelles technologies : “Nous avions annoncé que 2013 serait l’année des technologies de l’information et de la communication. La raison principale en est le lancement du premier satellite azéri. Nous sommes devenus un pays doté de sa propre industrie spatiale. Ce satellite est placé sous le contrôle total de spécialistes azéris. Nous projetons de poursuivre ce programme.”
L'Azerbaïdjan compte bien profiter de son emplacement géographique stratégique pour capter de nouveaux marchés. A la croisée de l'Asie Mineure et de l'Occident, le pays attire de plus en plus d'investisseurs venus d'Europe, du Japon ou des Etats-Unis. Et le PIB s'en ressent. Ce dernier a fait un bond de 5,7% en 2013, augmentant de 1,3% dans le secteur pétrolier et de 9,5% dans les autres secteurs.
Du mieux sur le plan des droits de l'Homme
Jusqu'à présent, l'Azerbaïdjan était rarement cité dans les universités et les diners mondains comme un parangon de vertu. Une absence au tableau d'honneur qui pourrait bien être rattrapée très bientôt.
Des avancées majeures ont eu lieu. Ainsi, en 2006, le parlement azerbaïdjanais fait voter une loi garantissant l'égalité des genres, mettant l'accent sur l'égalité des chances lors des recrutements, des promotions justes et des salaires contrôlés. Si la société azerbaïdjanaise reste largement patriarcale, l'actuel gouvernement azéri tend à vouloir gommer la discrimination à l'égard des femmes. Notons par exemple que 14% des juges du pays sont des femmes ou encore que le Parlement ne compte "plus que" 84% d'hommes, contre 89% en 2005. De la même manière, le nombre de femmes élues aux conseils municipaux a augmenté de 4% entre 2004 et 2009, pour s'établir à 26,5%. Pas encore tout à fait la parité, mais on s'en approche.
Un constat symptomatique de la situation d'ensemble en Azerbaïdjan : si d'importants progrès y sont encore à effectuer sur le plan des droits de l'Homme, le cheminement suivi semble prendre la bonne direction.
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